The Doors - L. A. Woman
Elektra  (1999)
General Rock, Rock

Dans la collection
#160

0*
CD    10 tracks  (48:39) 
   01   The Changeling             04:22
   02   Love Her Madly             03:20
   03   Been Down So Long             04:41
   04   Cars Hiss By My Window             04:11
   05   L.A. Woman             07:51
   06   L'america             04:37
   07   Hyacinth House             03:11
   08   Crawling King Snake             05:00
   09   The Wasp (Texas Radio And The Big Beat)             04:14
   10   Riders On The Storm             07:12
Détails Personnels
Liens The Doors - L.A. Woman at Core for Music
Détails
Date de sortie originale 19/04/1971
Emballage Jewel Case
Audio Stereo
User Defined
Reference No D-00016
Musiciens
Bass Guitar Jerry Scheff
Vocals Jim Morrison
Drums and Percussion John Densmore
Guitar-Electric Marc Benno
Organ Ray Manzarek
Guitar-Electric Robby Krieger
Crédits
Producteur Bruce Botnick; The Doors
Notes
Un Essentiel amazon.fr
C'est peu après la sortie de cet album que Jim Morrison s'établissait à Paris avec Pamela, espérant oublier son statut de rock-star et de sex-symbol pour mieux repartir à zéro. On connaît la suite... Dernier disque de Morrison, L.A. Woman sonne symboliquement comme une apothéose. Mais, au-delà, c'est bien d'un disque essentiel du groupe californien et du rock qu'il s'agit. Si l'intro de "Riders On The Storm" justifie à elle seule le qualificatif de chef-d'oeuvre, que dire de "The Changeling", de "Love Her Madly", de "L'America" et, bien sûr, du morceau titre ? Morrison n'a peut-être jamais aussi bien chanté et Krieger, Manzarek et Densmore (accompagnés ici par le bassiste Jerry Scheff et le guitariste Marc Benno) n'ont peut-être jamais aussi bien joué, jamais aussi finement ciselé l'esthétique Doors. Paru en 1971, L.A. Woman a reçu en France le grand prix de l'académie Charles-Cros. --Philippe Margotin

1001 Albums
L.A. Woman sort juste au moment où l'on pense que les Doors s'enfoncent irrémédiablement dans une pré­tention insupportable. Soudainement, leur ostentation maussade se transforme en une comédie volubile et en un calme discret. Rolling Stone écrit :« Les Doors n'ont jamais été plus au point.» Amplifié par le bassiste Jerry Scheff et par Marc Benno à la guitare rythmique, leur son devient plus complet et plus contrôlé.
Jim Morrison est littéralement transformé. Du shaman de l'acid rock maigre comme un clou qu'il était, il change en une personnalité au charisme rustre. Lorsqu'il hurle le refrain de The Changeling, on sent qu'il a franchi un seuil personnel et qu'il est devenu plus libre et moins affecté.
On découvre aussi une nouvelle espièglerie. Love her madly, hommage à l'amour obsessionnel, propose une énergie enfantine grâce aux claviers fougueux de Ray Manzarek, tandis que Hyacinth House est imprégné de mélodrame. L'exubérance de la chanson-titre, périple à travers la ville de Los Angeles, couronne le tout. Morrison crie de façon triomphante à l'apogée de la section la plus forte, et le groupe prend son envol.
Deux chansons moroses contrastent avec l'aspect brûlant de L.A. Woman et de Crawling King Snake. Cars hiss by my window déverse sa langueur, tandis que Riders on the storm nous ramène en territoire plus habituel :un paysage de canyons peuplé de fantômes et d'hallucina­tions provoquées par le peyotl.

Audio CD (May 24, 1988)Original Release Date: 1971Number of Discs: 1 Wea/Elektra Entertainment; ASIN: B000002I2M
The final album with Morrison in the lineup is by far their most blues-oriented, and the singer's poetic ardor is undiminished, though his voice sounds increasingly worn and craggy on some numbers. Actually, some of the straight blues items sound kind of turgid, but that's more than made up for by several cuts that rate among their finest and most disturbing work. The seven-minute title track was a car-cruising classic that celebrated both the glamour and seediness of Los Angeles; the other long cut, the brooding, jazzy "Riders on the Storm," was the group at their most melodic and ominous. It and the far bouncier "Love Her Madly" were hit singles, and "The Changeling" and "L'America" count as some of their better little-heeded album tracks. An uneven but worthy finale from the original quartet.